Des parcours uniques selon ses intérêts

Cette page contient des témoignages d’élèves ingénieurs et d’ingénieurs exerçant leurs métiers dans le secteur très vaste de l’agronomie.
Des ancien(ne)s étudiant(e)s de classe préparatoire ATS Bio, BCPST ou TB vous racontent leurs parcours, leurs souvenirs et les enjeux de leur métier.

Cette page sera enrichie périodiquement. Revenez pour lire de nouveaux parcours 🙂

R. S., étudiant en 3e année à AgroCampus Ouest, cursus Politiques et marchés de l’agriculture et des ressources

Présentation d’un parcours de formation à Agrocampus Ouest

Ce témoignage vidéo vous permettra d’avoir des informations intéressantes sur la prépa et la spécialisation choisie en 3e année.
Lien vers la plaquette de la spécialisation “Politiques et marchés de l’agriculture et des ressources“.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La classe préparatoire m’a permis de développer ma capacité de travail et m’a appris à mieux m’organiser en me connaissant mieux. J’ai aussi compris qu’il fallait savoir prendre de vraies pauses pour pouvoir être efficace et avoir une dynamique positive. Cela est essentiel pour avoir le moral et assimiler les nombreuses connaissances.

La prépa m’a également apporté de la rigueur et m’a appris à gérer la pression et le stress.

Ces deux années ont aussi été l’occasion de réfléchir à mon orientation. Elles m’ont permis d’accéder à des écoles intéressantes et des diplômes qui sont de vrais plus en arrivant dans le monde du travail.

C’est pourquoi j’encouragerais ceux qui hésitent à tenter l’expérience de la classe préparatoire. Je pense qu’on a tout à gagner à essayer. Même si on n’arrive pas à aller jusqu’au bout des deux ou trois années en intégrant une école, en anticipant et préparant bien sa réorientation on ne perd rien à faire prépa.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Je conseillerais aux étudiants de se fixer régulièrement des objectifs atteignables et de ne surtout pas négliger son moral qui est un facteur de réussite essentiel. Je pense aussi qu’il ne faut pas se couper de sa « vie d’avant », de ses amis et qu’il faut faire du sport ou un autre loisir. Vous aurez peut-être l’impression de perdre du temps mais vous ne serez que plus efficace dans votre travail.

F. A., vient d’être diplômée d’AgroParisTech

temoignages metiers biodiversite forestiere
Mesures de biodiversité forestière sur le terrain

La première année, à Grignon, est composée de cours généraux sur l’agronomie (les champs et les vaches), l’agroalimentaire, un peu sur l’environnement et beaucoup d’autres petits cours sur plein de sujets différents (communication, statistiques, droit, économie, modules à choix…). On réalise également un stage d’un mois dans une “entreprise produisant ou transformant du vivant” que j’ai fait dans une ferme d’escargots.

En 2e année, j’ai opté pour la branche “Gestion et ingénierie de l’environnement“(biodiversité forestière) à Nancy.
Nancy, c’est une communauté ouverte et bienveillante : profs motivés et pédagogues, étudiants d’origine variée dans les résidences… Après les nombreuses sorties terrain vient l’hiver avec les amphis de droit de l’environnement ou de sociologie.
J’ai ensuite choisi de faire un Erasmus en Pologne pendant le 2e semestre, que j’ai enchaîné avec deux mois de stage en cartographie de plantes invasives.

La 3e année, j’ai suivi la dominante “Gestion des Milieux Naturels“, toujours à Nancy. C’est super intéressant parce qu’on est en situation professionnelle. La classe travaille en équipe sur différents projets pour des organismes qui ont passé un accord avec l’école. Des projets sur l’inventaire des forêts, des enquêtes préalables à la construction d’un parc éolien, les effets du changement climatique sur la composition des forêts… Il faut juste s’accrocher parce que les conditions de travail sont dures.
La formation se finit par un stage de 6 mois. Les débouchés sont plutôt dans les parcs naturels, dans les bureaux d’études, dans les organismes type conservatoire des espaces naturels ou dans les collectivités territoriales.

C. M., étudiante en 3e année à AgroParisTech, cursus Nutrition humaine

Le point fort d’AgroParisTech est la pluridisciplinarité, à la fois en sciences de la vie (cours en agronomie, agroalimentaire, environnement, santé humaine). Mais c’est aussi vrai dans des domaines plus variés (droit, économie, sociologie, langues, comptabilité, physique, informatique, statistiques…).

Un autre point positif est l’incitation à réaliser une année de césure, qui permet de faire plusieurs stages pour mieux comprendre notre futur métier en tant qu’ingénieur (ou chercheur) et/ou vivre des expériences nouvelles, souvent à l’étranger.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La prépa permet d’apprendre à apprendre, à se connaître et à être efficace.

On développe les méthodes d’apprentissage les plus efficaces possibles pour nous-même.
On sait comment organiser notre temps de travail, et comment l’associer avec notre temps de vie personnelle.
On apprend à connaître nos capacités et nos limites.

Et elle permet d’accumuler beaucoup de connaissances de bases dans plusieurs domaines.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Les années de prépa sont souvent difficiles, mais très formatrices, sur le plan des connaissances scientifiques, de la connaissance de soi-même et d’un point de vue social.

A. C., Agrocampus Rennes, spécialité marketing agro-alimentaire

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Dégustation de différents prototypes de tablettes de chocolat

Je suis actuellement chef de produit marketing chez Nestlé.

Mon métier consiste à lancer des nouveaux produits et faire grandir mes marques.
Je suis impliquée dans tout le processus du lancement d’une innovation. Depuis la conception du produit jusqu’à la vente en magasin. Cela passe donc par l’élaboration de la recette (dégustations), le développement du packaging (choix du design) mais aussi des décisions stratégiques telles que le prix, la cible, les volumes prévisionnels etc.
Je gère également les activations de mes marques, en utilisant des leviers tels que les publicités TV, les animations en magasin, les bons de réduction.
Enfin, j’analyse tous les mois les indicateurs clefs qui me renseignent sur mon chiffre d’affaire.

Après avoir échoué aux concours Véto, mais étant bien placée au concours Agro, j’ai choisi l’école de Rennes pour ses nombreuses spécialités reconnues, notamment la spécialité production animale, qui permet de s’orienter vers des métiers liés aux animaux d’élevage.
Je n’ai finalement pas choisi cette spécialité mais l’école étant couplée avec l’INSFA (une école agroalimentaire post-Bac), j’ai pu choisir la spécialité marketing. L’école de Rennes offre également la possibilité de faire en dernier année un double diplôme avec l’IGR de Rennes et cela m’a permis de suivre des cours de Management des Entreprise (entreprenariat, droit du travail etc.)

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La prépa m’a apporté des méthodes de travail qui me servent au quotidien (rigueur, analyse, organisation mais aussi gestion du stress, présentation orale…). Je trouve que la prépa donne une très bonne base au métier d’ingénieur agronome, qui est très souvent reconnu pour sa polyvalence et son expertise.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Lorsque j’étais en prépa, je ne m’intéressais qu’au métier de vétérinaire et après le concours j’ai dû rebondir sur d’autres voies.

Je vous conseille vraiment de vous renseigner sur tous les métiers que l’on peut exercer après la prépa, ou après les concours, et vous en découvrirez certainement plein qui vous intéressent.

Il faut malheureusement parfois envisager des plans B, mais rien de ce que vous aurez appris ne sera perdu.

C. D., étudiante en 2e année à AgroParisTech, cursus Gestion et ingénierie de l’environnement

Le principal avantage qu’a eu la prépa selon moi, c’est de m’ouvrir à de nombreux sujets.
Ayant toujours du mal savoir ce qui m’intéressait et ne voulant pas me spécialiser dès la sortie du lycée, le caractère interdisciplinaire de la BCPST a été véritablement important.

J’ai d’ailleurs choisi mon école parce qu’elle offre un large choix de formations et permet l’exploration. Les enseignements durant la première année sont généraux et couvrent des sujets allant de la santé à l’environnement, en passant par l’agroalimentaire.
Pour ma part, je poursuis des études en environnement et gestion des milieux naturels ouverts et boisés.

J’ai ainsi plusieurs projets en tête : orienter mes études vers la recherche (les bases acquises pendant la prépa et la curiosité scientifique que celle-ci m’a permis de développer me seront utiles) ; effectuer mon stage de seconde année au Canada, dans le secteur forestier, …

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La prépa m’a permis d’apprendre à travailler à un rythme soutenu et à m’organiser, ce que je n’avais jamais fait avant.
Elle fournit un cadre rigoureux sans lequel je n’aurais jamais réussi à travailler.
Je me suis aussi rendue compte que j’aimais réellement apprendre et comprendre comment les choses fonctionnent, ce qui me pousse à m’orienter vers la recherche.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Ne pas savoir ce que l’on veut faire n’est absolument pas grave !
Passer par un classe prépa est une vraie chance et permet de s’ouvrir de nombreuses portes. C’est une épreuve à passer dont on ressort grandi.

J. L., élève en 2e année à AgroParisTech

témoignages métiers agronomie infrastructure
Stage : participer à la réalisation d’une station d’épuration

J’ai intégré AgroParisTech en septembre 2017. La première année est assez généraliste. L’école souhaite vraiment nous faire toucher à tout avant notre choix de domaine d’approfondissement en 2e année. J’ai fait le choix de m’orienter en “Gestion et protection des milieux naturels“. J’aimerais beaucoup travailler dans la gestion de l’eau, pour une grosse entreprise (type Suez ou Veolia) ou pour l’État.

Je suis actuellement en stage à l’IFREMER. Je compte prendre une année de césure pour faire un stage chez Suez (en conception de stations d’épuration). J’enchaînerai avec un parc naturel aux États-Unis.

En troisième année, je prendrai la dominante “Ingénierie de l’eau, de l’environnement et des déchets“. Il existe des dizaines de choix de dominantes/masters possibles en 3e année. De nombreux doubles-diplômes (HEC, ESSEC, MinesParisTech, …) sont possibles.

Je pense être à ma place dans cette école au cursus complet, qui permet, grâce à sa visibilité, d’avoir accès à des métiers passionnants.

A. F., étudiante en 1re année à AgroParisTech

L’école propose des cours magistraux accompagnés de TD et parfois de TP. De plus, nous avons un projet de groupe à réaliser en 5 mois sur un enjeu actuel. Cela peut être l’efficacité de la captivité sur le maintien de la biodiversité. Mais aussi la labellisation des cosmétiques bio. Ou encore les alternatives végétales au cuir…
Plus l’année avance, plus on choisit son parcours. Un stage est réalisé en mai dans une entreprise qui produit ou transforme le vivant. En juin, on choisit des cours sur un des 4 domaines proposés par l’école en 2e année (santé, agroalimentaire, environnement, production).

J’ai choisi cette école pour la diversité des cursus qu’elle propose en particulier les partenariats avec d’autres écoles à l’échelle nationale et internationale. De plus, elle nous permet de participer au salon de l’agriculture et comporte sur son site une ferme expérimentale.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

Avoir fait prépa me permet d’être à l’aise dans les matière plus théorique comme les maths, la physique, l’informatique et d’avoir des bases dans tous les sujets scientifiques abordés par l’école. De plus, on y apprend à gérer son temps et à s’organiser, ce qui est nécessaire quelle que soit notre activité.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Je leur conseillerais de bien se renseigner sur les débouchés de leur filière, les écoles accessibles et les métiers auxquels elles forment (pour peut-être concrétiser leur apprentissage).

M. J., étudiante en 2e année à l’ENSAIA

L’ENSAIA était mon premier choix. La première année générale m’a donné le temps de me décider entre agronomie et industries alimentaires. Les parcours sont TRÈS variés, avec des césures, des Erasmus, des exports dans d’autres écoles d’Agronomie selon la spécialisation que vous souhaitez (Bordeaux, AgroParisTech, Rennes…). Les nombreuses matières vous permettront de déterminer précisément ce que vous voudrez faire dans votre futur métier.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La classe préparatoire m’a permis d’apprendre à travailler en mettant mes envies de côté, à me dépasser et à m’organiser. Malgré la difficulté, j’ai pu voir de quoi j’étais capable en donnant mon maximum. Avoir fait ces 2 ans me rend aujourd’hui très fière et je ne le regrette pas.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Même si c’est difficile, il ne faut rien lâcher et penser au futur. Les écoles et les diplômes au bout des concours valent le détour, que ce soit G2E ou Agro, et vous permettront par de nombreuses passerelles de faire ce qui vous fait envie.

C. M., étudiante en 2e année à Montpellier SupAgro

Je suis actuellement en école d’ingénieur agronome à Montpellier SupAgro. Après une première année générale qui nous permet de découvrir les enjeux de cette formation et les différents domaines d’applications, j’ai décidé de me spécialiser dans l’environnement et la gestion des ressources naturelles.

Cette école a pour avantage de présenter trois grandes spécialisations qui sont l’agronomie, l’agroalimentaire et l’environnement. De plus, elle présente un bon équilibre entre cours, TD et TP. Durant la première et seconde année de formation, nous effectuons un projet étudiant ingénieur où nous effectuons un travail pour un commanditaire extérieur. Ce projet nous permet de nous professionnaliser et de nous préparer à notre future vie professionnelle.  Dans le cadre de notre première année et la découverte du monde agricole, nous avons réalisé individuellement un stage de 6 semaines dans une exploitation agricole.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La prépa, de par sa forte quantité de travail, nous entraîne à nous organiser, à persévérer et à être efficace dans notre travail. De plus, la programmation informatique ainsi que certains cours de biologie ne sont pas enseignées ou moins approfondies qu’en classe prépa BCPST. Ainsi, nous sommes plus à l’aise, voire en avance par rapport aux étudiants venant d’autres cursus que prépa BCPST.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de ATS Bio / BCPST / TB et qui pourrait leur être bénéfique ?

La prépa BCPST est une formation très difficile, qui peut sur le moment être mal vécue et entraîner une démotivation face à l’ampleur du travail à réaliser. Quelques années après, on réalise tout ce que l’on a appris en terme de connaissances mais aussi en terme de compétences diverses : réflexion, aisance à l’oral, habilité à rédiger, efficacité, organisation dans le travail…
Ainsi il faut rester motivé et être conscient de l’exigence de cette formation.

C. S., étudiante en 2e année à Montpellier SupAgro

Montpellier SupAgro propose une première année avec des modules sur tous les sujets pouvant toucher les ingénieurs en agronomie et agro-alimentaire. Cela m’a permis de me laisser plus de temps à choisir ma spécialité (agro-alimentaire). On a trois stages obligatoires en école. Un de 2 mois en exploitation agricole, un de 2 mois en entreprise (pour l’agro-alimentaire) puis un final de 6 mois. La plupart des étudiants à SupAgro font une césure. C’est très pratique pour nous étudiants, pour acquérir plus d’expériences professionnelles (en faisant plus de stages) ou personnelles (projets humanitaires, voyages).

Les avantages de SupAgro par rapport aux autres écoles ? Des modules donc environ une thématique par mois et des partiels à chaque fin de module. On travaille un peu tout le temps mais on a moins de risque de rattrapages car le travail est étalé dans l’année. SupAgro a une filière viticulture-œnologie (unes des meilleures en France). Des professeurs compétents et intéressants, des cours actuels sur les problématiques qui nous entourent. En plus, un très beau campus avec l’INRA, une cantine bio et délicieuse, du beau temps pratiquement tout le temps.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La classe préparatoire m’a apporté de nombreuses compétences, qui me seront utiles pour la vie. J’ai acquis de nombreuses connaissances en biologie, physique-chimie et mathématiques.
J’ai également acquis une méthode de travail efficace, j’ai appris à travailler sous la pression. Grâce aux colles, je acquis une certaine aisance à l’oral, à résumer et mettre en avant les points les plus importants. La classe préparatoire m’a permis de comprendre que j’étais très intéressée par la biologie humaine.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Devenir ingénieur vous permet de pouvoir comprendre un problème et de trouver des pistes d’amélioration. On développe nos capacités d’analyse et de compréhension de la science en général.
Être en agroalimentaire ou en agronomie permet de pouvoir travailler dans des domaines très variés. Vous trouverez toujours votre voie et votre intérêt quelque part.

J. C., étudiante en 2e année à Montpellier SupAgro

J’ai choisi d’aller à Montpellier car il y a une spécialité sur la viticulture et l’œnologie qui permet d’obtenir en plus du diplôme d’ingénieur celui d’œnologue.

En première année, on a un tronc commun qui regroupe beaucoup de disciplines différentes. On découvre les outils nécessaires au travail de l’ingénieur : logiciel, plateforme de travail. Et on les applique en élevage, microbiologie, agro-alimentaire, informatique, base de données, étude des sols, génétique, comptabilité, économie, développement d’un projet professionnel (entre autres)…
Cela permet de faire un tri et d’affiner ses choix pour la deuxième année où l’on doit choisir une pré-spécialisation puis enfin une spécialité en 3ème année. On reste très accompagné par l’école pour nous permettre de trouver le domaine qui nous correspond.

On a 6 semaines de stages à réaliser en deux parties, deux semaines en début d’année et 4 pendant l’été. L’objectif est de découvrir le fonctionnement d’une exploitation agricole à deux saisons différentes. Tout au cours de l’année, on réalise beaucoup de sorties sur le terrain pour nous faire découvrir les particularités de la région et pour appliquer les connaissances vues en cours. Les TP sont également un atout. Il y a beaucoup de matériel grâce à la présence de l’INRA sur le campus ce qui nous permet de faire des choses assez poussées. 

Un des points qui différencie Montpellier de la majorité des autres écoles est l’engagement à l’étranger. En effet une majorité de la promotion part en Erasmus au cours de la deuxième année. L’école possède de nombreux partenariats sur presque tous les continents et nous encourage à profiter de cette opportunité. L’année de césure entre la 2e année et la 3e est très conseillée par l’école et les anciens élèves.

Quelles que soit les attentes de chacun à l’entrée au concours, personne de ma promotion n’a été déçu de cette première année en école !

P. B., vient d’être diplômé d’AgroCampus Ouest Rennes, Biologie Cellulaire et Moléculaire du vivant

A l’issue des concours Agro, j’ai eu la chance d’intégrer Agrocampus Ouest Rennes (AO). Grâce aux cours de biologie cellulaire et moléculaire dispensés en prépa, j’ai pu être initié à cette discipline qui m’a rapidement intéressé. AO proposant cette spécialisation, j’ai décidé d’en faire mon premier choix. Cette école offre une formation théorique solide dans ce domaine, dont les différents volets sont évoqués (recherche, qualité, production).
Mon M2 à AgroParisTech m’a lui permis de renforcer mes connaissances sur l’industrie pharmaceutique notamment. Ces deux écoles m’ont également permis de me former sur le terrain, avec deux semestres de stage en recherche, dont un à l’étranger.
Je suis à présent en thèse, orientée en cancérologie. La prépa m’aura permis de développer de nombreuses compétences qui me sont utiles au quotidien.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La prépa m’a permis de développer tout d’abord une forte adaptabilité aux aléas de la recherche, ainsi qu’une forte persévérance. Cela m’a également conféré une capacité à encaisser de lourdes charges de travail, tout en restant efficace.
De plus, les différents exercices proposés durant la prépa m’ont permis de développer mon esprit critique et d’analyse, essentiels pour la thèse. Enfin, cela a développé ma curiosité, tant la prépa offre des sujets d’étude variés.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

La prépa n’est, pour la majorité des élèves, pas une chose facile. Il ne faut donc pas se décourager, tout le monde est dans le même bateau. Cette belle aventure permet de développer des qualités humaines essentielles à votre vie future : entraide, altruisme, persévérance, curiosité, introspection. Et vous rencontrerez des gens géniaux !
Mon conseil : ne lâchez jamais rien, croyez en votre travail, qui finira toujours par payer. Et n’oubliez pas de vous reposer !

V.P., étudiante en dernière année à Agrocampus Ouest Angers

Je viens de terminer mon dernier semestre d’étude et je commence prochainement mon stage de fin d’étude dans une compagnie d’assurances à Paris en gestion de risques agricoles appliquée aux nouvelles pratiques agricoles.

La prépa m’a permis de savoir ce qui m’intéressait le plus, à savoir les plantes. J’ai donc choisi d’intégrer Agrocampus Ouest, spécialisée dans le végétal et la seule école à étudier l’horticulture (à savoir les fruits/légumes et les plantes ornementales) et le paysage. Je ne regrette pas ce choix car cette école est très réputée et reconnue dans le milieu. Les deux premières années m’ont permis de savoir sur quoi je voulais travailler spécifiquement, à savoir l’économie et les politiques publiques autour de l’agriculture, d’où mon choix de M2.

Le point fort d’Agrocampus ouest Angers est la multitude de stage que l’on fait au cours de notre cursus (1 par an : 2 mois en première année à l’étranger, 3 mois en deuxième année, 6 mois en fin d’études), c’est à la fois un atout pour notre CV (ce sont des expériences professionnelles à part entière) mais aussi pour pouvoir toucher un peu à tous les domaines et savoir ce qui nous intéresse réellement.

L’école offre aussi une excellente formation dans le végétal, tout en nous apportant des savoirs pluridisciplinaires (mécanique, mécanique des fluides, automatismes, santé des plantes, économie, droit, politiques agricoles) et est très tournée vers l’environnement, beaucoup de cours portent sur les méthodes alternatives aux produits phytosanitaires par exemple.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La méthode de travail : nous travaillons de façon beaucoup plus efficace et organisée que les élèves ayant intégré l’école en post-bac. Nous avons aussi des bases scientifiques beaucoup plus solides et ancrées.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Tout d’abord, ça vaut le coup de s’accrocher et de passer deux ou trois ans à travailler, même si ce n’est pas de tout plaisir. Aussi, ne pas intégrer une école juste par son classement, c’est vraiment important de regarder une par une ce qu’elle propose, même si c’est une des « dernières ». Beaucoup de personnes rencontrées à Rennes m’ont dit qu’ils auraient intégré Angers s’ils avaient su ce que l’école proposait.

Y. R., AgroSup Dijon, Spécialité Agronomie Fonctionnaire

Après deux ans de classe préparatoire BCPST, où j’ai notamment pu développer mes connaissances en biologie, je me suis orienté vers l’école AgroSup Dijon. Elle propose un parcours de formation en Agronomie en tant qu’élève fonctionnaire. En contrepartie d’études financées par le Ministère de l’Agriculture, je me suis engagé à travailler pendant 8 ans à la sortie de l’école pour le ministère.

AgroSup Dijon présente également de partir en stage à l’étranger pendant 20 semaines en 2e année dans n’importe quel pays du monde. Il y a aussi de nombreuses périodes de stage en exploitation agricole en première année pour se former aux réalités de ce monde souvent méconnu des élèves.
En dernière année de formation, le choix des dominantes offre un large spectre de thématiques. On étudie la sociologie et l’économie du monde rural. Mais il y a aussi des études approfondies en élevage ou en production végétale. Une spécialité en environnement et changement climatique ou encore une formation dans le domaine des machines agricoles sont spécifiques à AgroSup Dijon.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

Selon moi, le principal intérêt d’être passé par une classe préparatoire est la capacité de travail que j’en ai tiré. Cela permet de moins se sentir submergé en période de travail soutenue, ainsi qu’une importante capacité d’anticipation. 

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Le plus important, c’est de ne jamais se décourager. Tout le monde est dans le même bateau, les difficultés sont souvent les mêmes pour tous. Il ne faut pas hésiter à parler quand cela ne va pas. Que ce soit aux autres élèves ou encore aux professeurs qui sont avant tout là pour nous aider.
Et de ne pas oublier de profiter, les années de prépa peuvent se révéler être de belles années à se remémorer !

M. B., étudiant en première année à Bordeaux Sciences Agro

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Séance concrète de TP en viticulture

J’ai choisi Bordeaux Sciences Agro pour ses spécialités axées sur l’environnement et pour la viticulture qui est devenu mon option secondaire. La présence de modules optionnels me permettra d’affiner mon idée. En entrant dans cette école, j’ai découvert la spécialité AgroTIC qui pourrait aussi m’intéresser : lien entre la technologie et l’agriculture.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

La classe prépa permet d’apprendre beaucoup en relativement peu de temps. On finit par réellement maîtriser certaines notions, car on s’y est bien plus attardé et on y a fourni un plus grand effort qu’avant le bac. La classe prépa permet aussi de développer sa rigueur et surtout son aisance à l’oral. En deux ans, on arrive un jour en colle avec des connaissances bancales, mais on apprend à ne pas perdre ses moyens.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Voir la prépa comme quelque chose d’invivable et comme source de concession la rendra difficile. La prépa, c’est deux ou trois années intenses. Mais cela peut être très positif de par la naissance d’une réelle entraide et d’un épanouissement intellectuel.

M. Z., étudiante en dernière année à Bordeaux Sciences Agro, spécialité viticulture – œnologie

Je suis actuellement étudiante, c’est ma dernière année à l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV). À Bordeaux Sciences Agro, quand on fait la spécialité viticulture, on obtient aussi le diplôme national d’œnologue (DNO) à l’ISVV. En ce moment, je fais mon dernier stage pour mon mémoire de DNO, et à la fin de l’année je ferai un stage pour le mémoire de l’école d’ingénieurs.

Bordeaux Sciences Agro est aussi une école qui privilégie l’expérience professionnelle avant tout. Des stages sont obligatoires comme dans toutes les écoles d’agronomes, mais les travaux effectués pendant l’année sont très souvent en groupe. Les enseignants essayent le plus possible de nous faire travailler en groupe, pour qu’il y ait de l’échange, et qu’on apprenne à organiser un travail/projet en équipe.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

L’intérêt d’avoir fait prépa : ça m’a apporté une méthode d’apprentissage avant tout, une organisation, mais aussi des connaissances en biologie essentielles pour le diplôme national d’œnologue (DNO), en particulier en chimie et micro-organismes.
La prépa m’a aussi aidé dans mon orientation : j’ai découvert une passion pour la viticulture à travers les cours de géographie.

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Ce n’est pas grave si vous ne savez toujours pas ce que vous voulez ou ce que vous aimez faire après la prépa/les études en général. Beaucoup d’étudiants en école d’ingénieur ne le savent toujours pas, même à la fin de leur dernière année d’études.
Le plus important c’est de se créer un réseau, nous ne sommes pas seulement des camarades de classe, mais aussi de futurs collègues. On va vivre et travailler certainement ensemble. Et ça peut très souvent nous aider à trouver la voie.
Et pour cela, il ne faut pas avoir peur de poser des questions, d’aller voir des professionnels, faire des stages, voyager…

M. B., vient de terminer son cursus à Oniris Nantes en agroalimentaire

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Haute technologie en laboratoire agroalimentaire

J’ai intégré la prépa BCPST pour devenir vétérinaire. Comme beaucoup de monde, j’ai vite réalisé que cela allait être très compliqué. Après avoir passé les concours et n’avoir rien eu une première fois, je me suis intéressée aux écoles d’agroalimentaire. La prépa permet de donner de nombreuses bases et d’avoir la possibilité de faire plusieurs choses à l’issue de celle-ci.

J’ai donc intégrée ONIRIS-Nantes (agroalimentaire) car c’est une école très généraliste et à taille humaine où les spécialisations se font en dernière année.

En dernière année d’école, j’ai pu réaliser un double diplôme (master Nutrition et Sciences des Aliments et ingénieur agroalimentaire). Le master est porté sur la recherche et oblige à faire le stage de fin d’année dans un labo de recherche. Ce stage m’a par la suite donnée l’opportunité de réaliser une thèse (qui va débuter en mai). Je m’éloigne de plus en plus de l’agroalimentaire, en effet mon stage était sur l’allergie à l’arachide et ma thèse consistera à étudier différentes caractéristiques de l’asthme chez les enfants.

L’intérêt selon vous d’être passé par une classe préparatoire :

Malgré sa difficulté, la classe préparatoire amène une méthodologie de travail et de nombreuses connaissances (qui pourront servir pour la suite).

Que souhaiteriez-vous passer comme message clé aux étudiants de prépa et qui pourrait leur être bénéfique ?

Ce n’est pas l’école qui fait ce que vous deviendrez mais les différentes expériences professionnelles (stage, job d’été…). Il ne faut jamais rien lâcher.